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Publication Facebook du 28/11/2023
Réponses : A / B : MYTHES et C / D : REALITES
A/ MYTHE : « Ne pas avaler la fumée de cigarette ne met pas le fumeur à l’abri des risques pour sa santé. La seule véritable différence se situe dans le fait que le risque sera d’avantage localisé : cancer de la bouche, de la gorge… plutôt que le cancer des poumons. Enfin, même lorsque la personne « crapote », le fumeur respire forcément sa propre fumée de cigarette, qui entre alors dans les poumons.[1] »
B/ MYTHE : « Le tabagisme passif correspond à l’inhalation d’une fumée secondaire issue du mélange entre la fumée qui se dégage d’une cigarette allumée et la fumée expirée par un fumeur. Lorsque cette fumée secondaire contamine l’air, en particulier dans les espaces clos, elle est inhalée par toutes les personnes à proximité, exposant alors les fumeurs comme les non-fumeurs à ses effets nocifs. Elle est responsable de cancers du poumon chez les non-fumeurs et accroît le risque de coronaropathie.[2] » Il est recommandé de fumer dehors, sans la présence de personnes dites vulnérables (enfants, femmes enceintes…).
C/ REALITE : « La plupart des fumeurs arrête de fumer sans aide. Si vous êtes peu dépendant à la nicotine et que vous vous sentez confiant pour arrêter sans aide, c’est possible. Vous pouvez choisir d’arrêter progressivement, c’est-à-dire en réduisant petit à petit le nombre de cigarettes fumées, ou d’un coup. Les deux méthodes sont efficaces.[3] » Voici quelques conseils : en parler à votre entourage, télécharger l’appli Tabac Info Service, jeter si besoin briquets…
D/ REALITE : Les produits de substitution nicotiniques (patchs, gommes à mâcher…) sont remboursés à hauteur de 65% par l’Assurance maladie.[4]
La cigarette électronique, est destiné à « vapoter », c’est-à-dire aspirer de la vapeur obtenue par l’échauffement d’une solution liquide présente dans un flacon de recharge ou cartouche. L’emplacement du filtre contient une mèche ou un réservoir pour le liquide aromatique de substitution au tabac. Les recharges sont sous forme de flacons de « e-liquides » composés de propylène glycol et/ou de glycérol, de divers arômes (il en existe des milliers) et éventuellement de nicotine. Les taux de nicotine des e-liquides pour vapoteuses sont indiqués en mg/ml. En France et en Europe, la dose maximale autorisée est de 20 mg/ml. Cette vapeur contient 9 à 450 fois moins de substances toxiques que la fumée de cigarette (Goniewicz, 2014).[1]
Elle a été mise sur le marché français en 2010, pour aider les fumeurs à diminuer et/ou arrêter leur consommation de tabac.
La puff, que l’on traduit de l’anglais par « bouffée » ou « taffe » est donc bien, comme son nom l’indique, une cigarette électronique ou plutôt une « vaporette » » jetable, à usage unique. Chaque puff offre entre 300 et 600 bouffées (voire plus) à son utilisateur. Certaines sont sans nicotine et d’autres contiennent jusqu’à 2,5 % de sels de nicotine. Le docteur Philippe Arvers, addictologue, rappelle que la vape, […] rechargeable ou jetable, est toujours moins dangereuse que le tabac. « Deux études récentes, menées par l’Insee et l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), rapportent que si l’on n’a ni fumé ni vapoté et que l’on commence à utiliser la vape, plutôt que la cigarette, le recours au tabac sera diminué de 40 %. »[2]
Ce sont les jeunes (collégiens, lycéens principalement) qui sont visés par les industriels pour acheter et consommer ces produits… Alors que la vente est interdite aux mineurs. NB : La puff va être prochainement interdite à la vente en début d’année 2024.
LaCigarette industrielle (manufacturée) et la cigarette roulée : on considère qu’une cigarette manufacturée apporte environ 1 mg de nicotine et qu’une cigarette roulée ou tubée en apporte environ 2 mg.Dans la pratique, 1 cigarette roulée = 2 cigarettes manufacturées. Cela se vérifie souvent lorsque l’on mesure aussi le monoxyde de carbone expiré.Pour un nombre de cigarettes identique, les fumeurs de roulées ont 2 fois plus de monoxyde de carbone, c’est donc 2 fois plus nocif…Il peut y avoir des variations en fonction de la façon dont vous « tirez » sur votre cigarette. Ainsi, plus on « tire » fort, plus on inhale de des substances toxiques contenues dans la cigarette.Retenez que la fumée de tabac contient près de 4000 substances toxiques.[3]
Fumer du tabac à rouler est estimé entre deux à quatre fois plus nocif pour la santé que fumer des cigarettes industrielles.
La Chicha masque la nocivité de sa fumée derrière le mythe d’une filtration par l’eau et par l’ajout au tabac de saveurs sucrées. La fumée de chicha est en réalité, comme celle de tout produit du tabac, mortelle. Les chichas utilisent une source de chaleur habituellement faite de charbon de bois allumé qui produit des quantités importantes de substances toxiques pendant sa combustion. La mélasse de tabac brûle lentement tandis que les utilisateurs aspirent par des tuyaux la fumée qui traverse une chambre à eau. Contrairement à une idée reçue fréquente, le passage de la fumée dans l’eau ne réduit pas les risques mais les aggrave. En effet l’eau refroidit la fumée, ce qui facilite une inhalation plus profonde et plus fréquente par les fumeurs.
La fumée d’une chicha délivre autant de monoxyde de carbone que 15 à 52 cigarettes et autant de goudron que 27 à 102 cigarettes.[…] L’OMS estime que l’équivalent d’une cigarette est fumée en 8 à 12 bouffées de chicha sur une durée de 5 à 7 minutes, sachant qu’une chicha est consommée en moyenne avec 50 à 200 bouffées sur une durée de 40 à 60 minutes.[4]
A/ VRAIE « Les filtres des cigarettes sont fabriqués à partir d’acétate de cellulose, un type plastique qui nécessite jusqu’à 12 années pour pouvoir être décomposés.»
B/ VRAIE«L’industrie du tabac est également consommatrice en eau. Une cigarette nécessite 3,7 litres d’eau tout au long de son cycle de vie. Un plant de tabac a besoin jusqu’à huit fois plus d’eau que la tomate ou la pomme de terre pour pousser. La production (culture et manufacture) mondiale engloutit chaque année la quantité astronomique d’environ 22 000 milliards de litres d’eau, l’équivalent de 15 millions de piscines olympiques[1]. »
C/ VRAIE« 1,3 million d’enfants, dans le monde, travaillent dans la production du tabac. L’Organisation internationale du travail (OIT) dénonce les nombreux risques pour les plus jeunes à le cultiver, d’abord en raison d’importants troubles musculo-squelettiques associés. Par ailleurs, la proximité avec la nicotine peut entraîner des vertiges, des insomnies, des maux de tête, quand ce ne sont pas des nausées ou des vomissements. Quant à la manipulation du tabac, souvent recouvert de pesticides, elle peut générer sur le long terme un affaiblissement du système immunitaire, une infertilité et des risques de cancers.[2] »
L’addiction[1] est une pathologie qui repose sur la consommation répétée d’un produit (tabac, alcool, drogues…) ou la pratique anormalement excessive d’un comportement (jeux, temps sur les réseaux sociaux…) qui conduit à :
une perte de contrôle du niveau de consommation/pratique
une modification de l’équilibre émotionnel
des troubles d’ordre médical
des perturbations de la vie personnelle, professionnelle et sociale
Présence d’un syndrome de sevrage (symptômes provoqués par l’arrêt brutal de la consommation ou de l’activité)
Il existe 3 types de dépendance concernant le tabac, chaque fumeur développe sa/ses propre(s) dépendance(s) :
Dépendance physique liée à la nicotine*
Dépendance psychologique liée à l’état émotionnel du moment (état de stress, anxiété, colère, tristesse…)
Dépendance comportementale liée aux habitudes de vie (pause, café, travail…) et aux fréquentations (soirée…)
(*) substance psychoactive, qui agit dans le cerveau, présente dans le tabac.
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